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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 11:58

 

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 A l'initiative de la LDH d'Abbeville, deux événements à noter dans vos agendas :

 

 

MARDI 27 AVRIL     20 h 30   cinéma LE REX

 
La domination masculine

 

  un film documentaire de Patric JEAN (de novembre 2009)

 
tarif unique  5 €

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partenaires :                images5.jpg

 

 

Pour en savoir + : http://www.ladominationmasculine.net/home.html

 

 

MARDI 11 MAI  20H30

 

conférence-débat  à la Maison pour Tous, Place Saint Jacques  

 

Les droits des femmes sont-

 

ils en recul ?

 

animée par   Nicole SAVY

 

Selon la législation française, les femmes et les hommes sont égaux. D’immenses progrès ont été accomplis dans la seconde moitié du XXe siècle, avec l’acquisition des droits à la contraception et à l’avortement et avec l’entrée massive des femmes sur le marché du travail. Aujourd’hui la crise et le recul du service public menacent ces droits. Comment les défendre ? 

 

 Nicole Savy est membre du Comité central de la LDH dont elle a été vice-présidente. Elle est responsable du groupe Egalité femmes/hommes de la LDH. Auteure d’ouvrages sur la littérature du XIXe siècle, son livre « Les juifs des romantiques » est publié en mars aux éditions Belin. 

 

en partenariat avec le               images5

 

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 14:30
Souriez, vous êtes « vidéoprotégés » !
 

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Communiqué de la LDH nationale :

La semaine dernière, cinq pompiers catalans ont été présentés à des millions de téléspectateurs comme des assassins de policiers : ils avaient été filmés à leur insu, à Dammarie-les-Lys, dans un supermarché où ils faisaient leurs courses en parlant entre eux… le catalan.

Les fins limiers qui avaient récupéré la bande de vidéosurveillance de cette entreprise privée (destinée à « protéger » le commerçant contre les chapardages, chacun l’avait compris) n’ont pas hésité à prendre le catalan pour du basque, ni à considérer que parler basque en public signait une appartenance à ETA (les terroristes étant bien sûr si stupides qu’ils parlent toujours des langues étrangères en public…).

 

Ces cinq pompiers ont eu plus de chances de survie que le touriste brésilien tué « par erreur » par la police dans le métro de Londres en 2005 parce que la caméra de vidéosurveillance l’avait montré avec… un sac à dos « suspect ». Mais il est peu probable qu’ils reviennent de sitôt en France pour une autre formation de lutte contre le feu. Il est même permis de penser qu’ils se sentent mieux « protégés » depuis leur retour en Catalogne.

 

Lundi 22 mars, on apprend que dans certaines villes du sud-est de la France les caméras de vidéosurveillance sont utilisées pour verbaliser les propriétaires de véhicules en stationnement interdit. La « vidéoprotection » contre les dangers de la vie urbaine progresse à pas de géant…

 

Avant que les fumeurs et les propriétaires de chiens ne « respectant pas le caniveau » ne soient à leur tour l’objet de pareille sollicitude sécuritaire, la Ligue des droits de l’Homme tient à alerter les citoyens sur le rythme effréné de la contamination de certains élus locaux par le virus de la surveillance généralisée. La société des « miradors invisibles » n’est ni plus sûre, ni simplement supportable… y compris pour les « honnêtes gens qui n’ont rien à cacher », qu’ils soient français ou catalans.

 

Paris, le 23 mars 2010

Source : http://www.ldh-france.org/Souriez-vous-etes-videoproteges

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 19:15



Akosse Legba, jeune femme togolaise, raconte sa vie et son histoire d’esclave moderne. Amenée en France par ses patrons togolais, privée de ses papiers et enfermée, elle travaille plus d’un an chez eux, sans salaire.


Quant ils partent en vacances, ils lui laissent vingt euros et du riz cassé dans le placard. Il y a des jours où elle n’a rien à manger, que l’eau du robinet à boire. Elle a trop peur pour s’enfuir, et elle ne connaît personne. Jusqu’au jour où elle demande son passeport et où son patron la frappe violemment. Il est dénoncé par une voisine. La police vient chercher Akosse et la fait parler. Elle est placée dans un foyer où elle mange à sa faim. Elle peut enfin dire : « Je sais qui je suis. »

Aucune dénonciation véhémente de l’esclavage moderne dans ce film. Akosse parle d’une voix douce ; on ne voit pas son visage mais des images qui rythment le film. Les couleurs du village de son enfance, dont elle a la nostalgie ; le blanc des objets de la maison où elle a travaillé en France, la machine à laver qui tourne obsessionnellement, les linges, la vaisselle, tout un monde moderne plein d’objets et de vide ; la maison où elle vit désormais, dans une campagne verte, et où elle montre enfin son visage. Cette mise à distance respecte la parole et la pudeur d’Akosse et transforme son témoignage en un vrai film qui est le portrait d’une belle personne.


Jeanne – c’est son vrai nom – a gagné son procès, ses patrons ont été condamnés. Elle a désormais une vie de famille dans un petit village français et ne retournera au Togo que pour revoir sa mère.


Film idéal sur le sujet de l’esclavage moderne, y compris pour introduire un débat, vu sa brièveté. A moins que vous préfériez parler de l’identité nationale : aujourd’hui Jeanne aurait surtout risqué d’être expulsée.



La Femme seule
Documentaire, 2005
23’
Réalisation : Brahim Fritah
Production : Les Films sauvages


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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 16:09
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La LDH - SOS RACISME – La LICRA – L’UEJF : Mobilisation contre l’oubli, pour que passe la justice dans l’affaire « MY GOODNESS ».

Trois éléments, membres des forces de l’ordre affectées à Amiens et leurs complices, auteurs de menaces, voie de fait, injures racistes et antisémites sur plusieurs personnes, doivent comparaitre devant la justice Républicaine.

Deux ans après les faits, les victimes ne doivent pas sombrer dans le désespoir.
2 février 2008 -  2 février 2010, il serait temps que la justice passe !

Pour ne pas oublier et faire un point sur la situation, une mobilisation citoyenne aura lieu le mercredi 03 février 2010 à 14heures 30 au bar TOWER’S, sis au 5 place Alphonse Fiquet - 80000 AMIENS, en face de la gare SNCF d’Amiens.

Les 4 associations sus-mentionnées y tiendront une conférence de presse. La Fédération LDH de la Somme sera représentée par sa vice-présidente, Martine Cocquet.

Pour rappel : http://ldh-somme.over-blog.com/article-16537593.html
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 09:38



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La Fédération de la Somme de la Ligue des Droits de l'Homme et du citoyen (LDH) s'est réunie en Assemblée Générale à Abbeville, le 16 janvier 2010.

Les rapports moral, d'activités et financier ont été approuvés à l'unanimité, tout comme le nouveau Bureau pour l'année 2010 qui a été élu et dont voici la composition (les 4 sections du département y sont représentées) :

 

 

Le Bureau 2010 élu à l’unanimité :


 

Président : Vincent BAWEDIN (Amiens)


Vice-présidentes : Martine COCQUET (Abbeville) et Claire CODET (Amiens)
 

Secrétaire : Edith AVOUME (Amiens)

Secrétaire adjoint : Michel TOXÉ (Roisel/Péronne)

 

Trésorier : Hervé FARCY (Abbeville)

Trésorier adjoint : Philippe LEBRUN (Le Crotoy/Rue)

Membre : Dominique CATALAN (Abbeville)


 


Président d’honneur
 
:
Jean-Marie LAOUT





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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 21:48


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La section d'Amiens de la Ligue des Droits de l'Homme et du citoyen

(LDH) s'est réunie en AG.

Après le bilan riche des actions menées au cours de l'année 2009 (approuvé à l'unanimité), le Bureau de l'année 2010 a été élu.

Composition du Bureau 2010 de la section LDH d'Amiens :

Présidente : Edith AVOUME
Vice-Président : Marcel DEKERVEL
 
Secrétaire : Marie-Thérèse FOUQUET
Secrétaire-Adjoint : Vincent BAWEDIN
 
Trésorier : Philippe COULON
Trésorier-Adjoint : Marie-Martine ROUSSEL
 
Membres :
Claire CODET, Monique LAOUT, Jean-Marie LAOUT, Colette LEJON, Elise MIRLOUP et Monique TELLIER




LDH SOMME / LDH AMIENS : B.P. n° 70007 - 80450 CAMON - ldh-somme@hotmail.fr
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 06:51

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                                                              Photo : J-M. Faucillon : http://amiensebouge.canalblog.com/



Hier 13 janvier, devant la Cour d'appel d'Amiens, se tenait un rassemblement de soutien aux 6 Contis condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Compiègne. Il était le lieu de rendez-vous du cortège qui a manifesté au départ de la Gare d'Amiens jusqu'au palais de justice. Plus de 1 000 personnes ont effectué le déplacement, malgrè le froid et la neige, pour assurer les Conti de leur soutien.

La LDH, qui appellait à ce soutien avec d'autres forces de Progrès, était notamment représentée par son Secrétaire Général Dominique GUIBERT. Son Président national, Jean-Pierre DUBOIS, annoncé, s'exprimait dans le Courrier Picard du jour pour dénoncer la pénalisation du mouvement social  (C.F. Edition du 13/01/2010 et communiqué ci-après).

L'appel de ce procès, qui s'apparentait à celui du mouvement social, a vu cette fois la requête de peines de prison avec surcis, "adoucissant" le verdict de première instance. L'avocate des Contis, soutenus par des témoins de moralité - leaders nationaux (ou locaux...) de syndixats (Syndicat National de la Magistrature, CGT locale...), associations (LDH) et partis de gauche - plaide la relaxe ; les témoins insistant sur le deux poids - deux mesures entre les peines qui affectent le mouvement ouvrier et social et celui de "revendicateurs" autrement plus violents mais jamais inquiétés.

Le verdict sera rendu le 5 février prochain.

Pour rappel, le communiqué co-rédigé par la LDH :


Communiqué commun LDH / Syndicat des avocats de France (SAF) / Syndicat de la magistrature (SM) - 26 septembre 2009 (Paris) :


Condamnation des « CONTI » : nouvelle illustration de la pénalisation du mouvement social

Le 1er septembre, six ouvriers de l’usine CONTINENTAL de Clairoix ont été condamnés à des peines de 3 à 5 mois d’emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Compiègne pour « destructions de biens d’utilité publique en réunion ».


En avril dernier, apprenant que la fermeture de leur usine était confirmée par la justice, 200 salariés menacés de licenciement avaient exprimé leur désarroi dans les locaux de la sous-préfecture de Compiègne.

Tout le monde se souvient des images de cette colère spontanée qui a conduit à la dégradation de quelques biens mobiliers. Plutôt que de prendre conscience de l’intensité de la détresse de ces salariés, le Premier ministre n’avait pas hésité à stigmatiser outrancièrement cette action en indiquant qu’elle était le fait d’une « minorité très agissante et très violente » qu’il convenait de sanctionner sévèrement.


Le gouvernement nous avait pourtant habitués à une réelle mansuétude, tant pour les « patrons voyous » - en dépit de quelques effets de manche médiatiques - que pour les auteurs de véritables saccages appartenant il est vrai à son électorat traditionnel…

Cette indignation à géométrie variable de la majorité au pouvoir est réellement insupportable, en ce qu’elle alimente la séparation sociale et la désespérance populaire.

Il est vrai que les idéologues de la « loi du marché » sont naturellement peu sensibles à l’insécurité salariale et à ses effets dévastateurs.


Une fois de plus, cette approche dominante des rapports sociaux n’a pas manqué de se traduire par une instrumentalisation consentie de la justice. Comment analyser autrement le contenu surprenant des réquisitions du parquet suggérant de punir plus sévèrement les prévenus qui contestaient leur participation aux faits ? De même, comment ne pas s’étonner de condamnations si sévères, prononcées par un juge unique n’ayant pas cru devoir - malgré la complexité de l’affaire et l’importance des enjeux - partager la réflexion judiciaire dans le cadre d’une collégialité ? Tout se passe comme si cette juridiction solitaire, en parfaite harmonie avec l’air du temps, avait anticipé le vote imminent de la loi Estrosi sur les bandes (résurgence aggravée de la loi anti-casseurs) qui prévoit rien moins qu’une responsabilité collective en matière pénale.


Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l’Homme dénoncent ce nouvel épisode de la pénalisation du mouvement social et partagent l’émoi des organisations syndicales et politiques qui ont marqué leur solidarité avec « les CONTI ».


Paris, le 26 septembre 2009






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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 07:05

 

ACTUALISE  LE  18  MAI  2010

 

 

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Bilan de la réunion de la Commission Consultative départementale

Des Gens du Voyage pour le département de la Somme

A la Préfecture d’Amiens

Mardi 23 mars 2010

 

 

Situation au printemps 2010

 

La réunion du 23 mars  a permis de faire le point sur la situation des terrains des gens du voyage dans le département de la Somme, de comparer cette situation à celles des autres départements de la Picardie. Elle a permis aussi de découvrir l’état des aires de grand passage sur tout le littoral nord de Calais jusqu’au Havre.

Une analyse de la situation existante sur les offres, les besoins, les modes de vie, la gestion des aires, les tarifs, a été présentée à l’ensemble de la commission.

Cette analyse de la situation s’est poursuivie par une étude comparative des coûts de l’eau et de d’électricité.

Enfin a été présenté le bilan actuel de la scolarisation et de l’accompagnement social, la gestion par les associations ou les municipalités, les conflits éventuels et les interventions de la gendarmerie…

 

L’examen général de la situation des gens du voyage dans le département de Somme servira de point départ à une réflexion étalée sur une période de 18 mois au-delà de laquelle sera institué le futur schéma. Plusieurs groupes thématiques ont été créés.

 

Conformément à sa participation depuis l’élaboration du premier schéma, la fédération de la Somme de la LDH  s’est engagée à participer à cette réflexion. J’ai demandé à Monsieur le Sous Préfet et au Vice Président du Conseil Général que Martine Cocquet, présidente de la Section d’Abbeville, puisse apporter son expérience aux prochains travaux, notamment en ce qui concerne la Commission éducation qui a été mise en place. Cette proposition a été acceptée avec satisfaction par les responsables de la Commission. La première réunion aura lieu le mercredi 19 mai 2010.

 

Situation des terrains dans le Nord de la France :

 

Le taux des réalisations des aires de moyen séjour est le suivant :

 

Aisne  80%  (212 places sur 262 prévues)

Oise    13%  (75 places sur 570 prévues)

Pas de Calais  51% (561 sur 1114 prévues)

Seine Maritime  21%  (88% sur 429 prévues)

Somme  84 % (297 % sur 352 prévues)

Remarque : L’ouverture de l’aire de Longueau dans notre département a subi des retards et ouvrira dans le courant de cette année. Il manquera encore 15 places à Amiens. Dans tout le département seule la ville de Doullens n’a pas rempli son contrat. Toutes les autres aires sont ouvertes, c'est-à-dire Boves, Amiens, Ham, Abbeville, Péronne, Corbie, Montdidier, Albert et à noter l’ouverture de Roye en début d’année.

 

En ce qui concerne les aires de grand passage, le bilan est le suivant :

 

Aisne   5 prévues, 1 réalisée

Oise    6 prévues, 2 réalisées

Pas de Calais  8 prévues, 5 réalisées

Seine Maritime  7 prévues, 1 réalisée

Somme  4 prévues, 4 réalisées.

Les modes de vie

 

La durée moyenne de séjour varie suivant les aires. Elle est en général de 3 mois à 9 mois.

En résumé disons que l’occupation de celles-ci est plus forte en hiver et au printemps.

Les motifs d’occupation sont d’ordre familial, économique ou religieux avant tout.

La sédentarisation concerne essentiellement les deux grandes villes de la Somme Abbeville et Amiens. Ce qui pose des problèmes aux voyageurs.

Concernant la gestion des aires, 3 terrains sont en gestion publique municipale, 6 terrains en gestion associative, 4 terrains en gestion privée. Les tarifs varient de 2 euros à 4 euros pour la première caravane, de 1 euro à 2 euros pour la seconde. Les prix de l’eau et de l’électricité varient également suivant la commune. Il faut rappeler que le prix de l’eau est très différent pour tous les citoyens dans le département de la Somme. Une seule commune propose le tout compris au prix de 10 euros.

 

Le nombre d’enfants scolarisés reste faible d’une façon générale sauf à Amiens : 50 enfants pour les voyageurs et 25 pour les sédentaires.

En ce qui concerne l’année 2008/2009, l’Inspection Académique communique les chiffres suivants :

36 écoles fréquentées pour 132 élèves

12 élèves sont bénéficiaires d’une aide personnalisée

18 élèves ont l’aide d’un maître surnuméraire

7 sont pris en charge RASED

La moyenne est de 50 jours de fréquentation par enfant.

A noter deux foyers de familles sédentaires à Amiens et à Ailly le Haut-Clocher.

 

Une analyse de la situation sociale existante concernant l’accompagnement social et les gestionnaires a été faite. Elle devra être affinée durant les mois qui viennent.

 

Les grandes tendances (DDE)

 

Une offre d’accueil trop récente (2008 et 2009) ne permet pas encore de tirer des conclusions définitives sur la situation

 

Les occupations illicites sont désormais principalement dans l’ouest du département (Absence de district de plus de 5000 habitants, donc absence d’aires)

 

Peu  d’offres en matière de sédentarisation

 

Un accompagnement social insuffisant

 

Pour 6 communes sur 10 les principaux partenaires sont la police et la gendarmerie

 

4 communes seulement et 2 gestionnaires travaillent avec l’Éducation Nationale et le CASNAV.

 

Je tiens toute documentation plus spécifique à votre disposition.

  

Résumé du 17 mai 2010

Jean-Marie LAOUT

 

 

 

 

 


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Situation de l’implantation des aires

Des Gens du Voyage

Dans le département de la Somme

En Janvier 2010

 

Une nouvelle réunion de la Commission Consultative des Gens du Voyage (CCGV) du département de la Somme a eu lieu le 25 novembre 2009 à la Préfecture d’Amiens.

La LDH-Somme était représentée à cette réunion par Jean-Marie LAOUT qui fait ici un poit sur la situation :

 

Bilan Global du schéma 2003

 

Créé en 2003, le schéma départemental arrive à expiration au bout de six ans.

 

Le Représentant de la DDE a exposé la situation actuelle des aires dans le département de la Somme.

 

Concernant les aires de grand passage, le programme est réalisé à 100%

Soit 510 places sur 510 prévues.

 

Concernant les aires de moyen séjour le programme est réalisé à 84%

Soit 297 places sur 352 prévues. (En comptant l’aire de Longueau dont l’ouverture est retardée à cause des sanitaires et l’aire de Roye dont l’ouverture est prévue vers le 15 janvier 2010).

D’autre part certains travaux sont prévus en 2010 dans la première aire construite à Amiens, rue de Grâce (Ces travaux se feront en parallèle avec ceux de Longueau).

 

On peut donc dire que dans le schéma 2003, 35 places ne sont pas réalisées et 20 sont toujours à l’étude puisque l’on a décidé de transformer l’aire de Boves (banlieue d’Amiens), prévue "grand passage", en zone "tampon de régulation".

La réalisation de l’aire de Doullens handicape particulièrement le taux de réussite, l’affaire est en justice concernant l’implantation.

 

Perspectives

 

La révision du schéma GDV a été cosignée le 2 novembre par le Président du Conseil Général et le Préfet de la Somme.

 

De nouveaux engagements ont été pris pour les 18 mois à venir préparant les objectifs du futur schéma.

 

Prochains rendez-vous

 

Le Représentant du Préfet a mis l’accent sur la périodicité des rencontres pour 2010 et le regret d’un énorme manque de celles-ci par le passé. Plusieurs rendez-vous sont déjà prévus dans un contexte départemental et national pendant l’année à venir.

La prochaine réunion de la Commission est prévue en avril 2010.


Accentuation du dispositif social

 

Le désir de la LDH d’accentuer dans le futur schéma le dispositif social et éduco-social a très bien été repris par le représentant du Conseil Général et réaffirmé comme un but dans le futur schéma.

 

Éviter les recours en justice

 

Le représentant d’Amiens métropole a souhaité gérer, en cas de problèmes, les situations sans aller vers une procédure de justice. Cette allusion fait suite à l’arrivée dernièrement de GDV sur le parking de Mégacité, le terrain de Longueau n’étant pas encore ouvert.

 

Situation des aires en Picardie

 

Le Représentant du Préfet souhaite avoir une vision globale de la situation en Picardie ainsi que de celle du Nord-Pas de Calais, les gens du voyage « voyageant » !

D’après les informations, il semblerait que dans les deux autres départements de la région Picardie, la situation ne soit pas aussi avancée.

 

La sédentarisation des gens du voyage progresse

 

Le Représentant d’une association de gestion précise que l’on assiste à une fixation des gens qui se trouve bien installés en un lieu et que les prétextes sont multiples pour prolonger la durée de 9 mois maximum prévue initialement : situation économique, fourgons en panne, maladie etc… . Il faudrait donc réfléchir à un habitat adapté.

Le représentant d’Amiens Métropole affirme aller vers des structures de sédentaires autres que celles déjà aménagées. D’après lui, 35 ménages occupent de tels emplacements.

Les gestionnaires précisent encore que sur Amiens 50% des GDV restent et ne respectent pas les délais tandis que les 50% tournent.

En campagne, par contre, les gens du voyage continuent à se déplacer.

Sur Abbeville, il n’y a aucun mouvement. Le terrain Malicorne étant occupé depuis le début.

 

Les enjeux de la révision du shéma

 

Dans le cadre de la révision il y a lieu de voir la concordance entre les besoins et les propositions, d’analyser les besoins d’accueil des gens du voyage, d’associer les communes et l’ensemble des partenaires (GDV, collectivités locales, institutions, police, gendarmerie, associations…) dans un souci global de partage et d’aborder la question de l’accompagnement social et de l’insertion.

Nous avons dix-huit mois pour préparer la révision du schéma départemental.

Des groupes de travail seront mis en place et leur synthèse soumis à la Commission départementale qui se réunira plusieurs fois d’ici avril 2011. (Pour information, je me suis inscrit dans le groupe "Éducation")

Un calendrier programmant les réunions des groupes en 2010, présenté par le représentant de la DDE est acté. Je remercie vivement la DDE pour la transmission des documents présentés lors de la réunion de la Commission Consultative.

 

 

Jean-Marie LAOUT

 




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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 16:08
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Composition du bureau 2010 de section d'Abbeville :

 

Présidente : Martine COCQUET

Vice-Président : Hervé FARCY

Secrétaire : Julien CAVRIL

Secrétaire adjoint : Gilles LARIVIERE

Trésorière : Dominique LARIVIERE

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 07:31

Urgence pour les libertés, urgence pour les droits !

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Depuis le mois de novembre, la LDH est entrée en campagne :

Où sont passées les libertés ?
Le tout pénal, le détournement de la police au mépris de nos libertés, c’est la société de l’enfermement et de l’arbitraire. Avec la surveillance généralisée, c’est la société du chacun pour soi, du fichage et du soupçon, du tous contre tous.


Que deviennent les droits ?

Rien de tout cela n’est fatal ! Rien ne nous condamne à subir !

En France comme en Europe, des forces associatives, sociales et politiques partagent la conviction qu’il n’est de société que solidaire. Il est temps d’en débattre ensemble, au delà de nos divergences et de nos différences.

La LDH vous propose de débattre et d’agir sur cinq thèmes :

- Ce qui asphyxie la démocratie
- Exclusions sociale, inégalités : jusqu’où ?
- Droits des étrangers : tous concernés !
- Justice et égalité au défi de la gestion policière
- L’inquiétant projet de société de surveillance


La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyennes et les citoyens, leurs associations, organisations syndicales et politiques, à en débattre largement. A penser ensemble un autre chemin vers un avenir plus humain, plus juste et plus solidaire.


Au nom de la marchandisation et de la concurrence généralisée, les droits sociaux reculent, les services publics sont remis en cause. Alors que la France est plus riche qu’il y a vingt ans, chômage, exclusions, inégalités et discriminations ravagent le corps social.

Campagne nationale LDH : http://www.ldh-france.org/
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