Actualisé le 13 février 2008
La lettre envoyée à la presse :
Objet : communiqué de presse (voir l'article suivant sur ce site)
Pièce jointe : la lettre adressée aux parlementaires
Monsieur le rédacteur en chef,
Vous trouverez ci-joint un communiqué de presse de la Fédération de la Ligue des Droits de l'Homme et du citoyen (LDH) de la Somme.
La LDH de la Somme (qui regroupe les sections d'Abbeville, Amiens, Roisel-Péronne et nouvellement Le Crotoy-Rue) a contacté tous les parlementaires du département afin de les appeler à voter contre la modification constitutionnelle le 4 février prochain. Ceci afin que le peuple souverain puisse s'exprimer par référendum concernant le traité de Lisbonne. Il en va de l'exigence démocratique et du respect du peuple souverain, garants du bon fonctionnement d'une République.
Vous trouverez également la lettre envoyée aux 6 députés et 3 sénateurs.
Confiant que vous ferez connaître cette position importante (la LDH s'est toujours exprimée dans l'Histoire lors des grands changements constitutionnels - voir communiqué -), je vous prie de croire à l'expression de ma considération distinguée et reste à votre entière disposition pour tout complément d'information...
La lettre aux parlementaires de la Somme :
Les réponses des parlementaires reçues :
- Réponse du Sénateur Pierre MARTIN (retranscrite plus bas) :
Paris, le 24 janvier 2008
Monsieur le Président,
Par courrier du 21 janvier, vous avez bien voulu appeler mon attention sur le traité de Lisbonne et sur votre souhait qu'il soit ratifié par voie référendaire.
Vous savez que ce nouveau traité européen apporte des amendements aux traités que la France a ratifiés depuis 1957. Il ne s'agit donc pas d'un texte nouveau qui définit tous les équilibres institutionnels et toutes les politiques de l'Union. Ce traité apporte les modifications indispensables pour que l'Union européenne puisse mieux décider et agir.
Le nouveau traité n'est pas une Constitution. Il a pour objectif de restaurer la capacité de décision de l'Union, de placer le citoyen au coeur des institutions européennes et de prendre en compte les préoccupations exprimées par les Français. La ratification par la voie parlementaire se justifie donc pleinement, comme le Président de la République s'y était engagé devant les Français pendant la campagne électorale.
Par ailleurs, je vous informe que 26 Etats de l'Union européenne sur 27 ont choisi la voie parlementaire pour ratifier le traité. La France n'est donc pas isolée dans son choix.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération distinguée.
P. MARTIN
- Réponse du Député Maxime GREMETZ :
- Réponse du Député Jérôme BIGNON :
Le vote des parlementaires de la Somme lors du Congrès du 4 février relatif à la modification constitutionnelle. Cette dernière ayant été votée, le Traité de Lisbonne ne pourra pas être soumis au vote des citoyens.
Les 6 Députés :
Vote OUI (pour) : Jérôme BIGNON (UMP), Stéphane DEMILLY (Nouveau Centre), Alain GEST (UMP) et Olivier JARDE (Nouveau Centre).
Vote NON (contre) : Maxime GREMETZ (Gauche Démocratique & Républicaine) et Gilbert MATHON (Socialiste, Radical, Citoyen & Dv. Gauche).
Les 3 Sénateurs :
Vote OUI (pour) : Marcel DENEUX (Union Centriste – UDF), Daniel DUBOIS (Union Centriste – UDF) et Pierre MARTIN (UMP).
Pour prendre connaissance des autres votes, voir le site de l’Assemblée Nationale en cliquant sur le lien.